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Le repentir -Père Serge Chévitch (1903-1987)

24 Ιουλίου 2014

Le repentir -Père Serge Chévitch (1903-1987)

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La pénitence est avant tout une demande de pardon à Dieu pour une pensée, un acte ou un état.

 

Il ne faut jamais, en se levant, se décourager à cause des fautes qu’on a commises la veille ou les jours précédents. Il faut commencer chaque jour comme s’il était nouveau, il faut dès le matin tout reprendre de zéro. D’autre part, il faut vivre chaque jour comme s’il était le dernier. Les Pères disent que toute journée qui n’a pas été vécue ainsi est une journée perdue.

 

Il faut avoir la certitude qu’il n’y a pas de déterminisme dans le péché, mais que Dieu est toujours plus fort que le péché et qu’il n’est pas de péché ou de passion qui ne puisse être finalement vaincu par la force de la Grâce.

 

Il faut faire pénitence avant d’entreprendre quoi que ce soit, avant même que de prier. Il faut avant tout se réconcilier avec Dieu, sinon notre prière sera pourrie par notre état. Rappelons-nous l’histoire du voleur de chevaux qui priait souvent saint Nicolas : un jour il est tombé dans une fosse où il y avait des cadavres de chevaux en putréfaction. Saint Nicolas lui est apparu et lui a dit : « Ta prière ressemble à cette pourriture. »

 

Il y a trois étapes dans la pénitence :     1) Il faut se repentir du péché au moment où on vient de le commettre.    2) Se le rappeler et en demander de nouveau pardon à Dieu à la fin de la journée, lorsqu’on fait l’examen de conscience, le bilan du jour passé.                             3) Le confesser et s’en repentir lorsqu’on reçoit le Sacrement de pénitence.

 

Il faut faire pénitence de n’avoir pas envie de prier, car c’est une infidélité à Dieu. Il faut demander pardon à Dieu de ne pas pouvoir lui demander pardon. Quand nous sommes dans un mauvais état, il faut faire pénitence, et si nous n’y arrivons pas, il faut faire pénitence de ne pas arriver à faire pénitence. Il faut avoir recours à la patience et faire pénitence jusqu’à ce que notre état change.

Il faut toujours que le dernier mot revienne à la pénitence.