Θεολογία και Ζωή

Marcher sur les eaux de la vie!

25 Ιουλίου 2010

Marcher sur les eaux de la vie!

 Évangile selon Saint Matthieu 14,25-33

 Votre famille regarde-t’elle parfois ensemble des films familiaux? Si oui, souvenez-vous un peu de quoi ils traitent. Peut-être avez-vous fait transférer vos films familiaux sur vidéocassette ou vidéodisque. Peut-être avez-vous récemment regardé un film avec votre fille aînée ou fils aîné ou petite-fille ou petit-fils, alors que l’enfant s’apprêtait à faire ses premiers pas. Dans cette vidéo familiale, peu importe qui était le petit filmé, garçonnet ou fillette, il ou elle avançait en chancelant, avec sa grande soeur ou son grand frère tentant de l’aider. Il ou elle s’agrippait à tout en tentant de s’élancer pour marcher. Peut-être était-ce à une petite table basse au milieu du salon. Il ou elle rampait jusque là, puis en partait jusqu’au divan, la main tenue par la soeur ou le frère. Il ou elle marchait s’il y avait un soutien auquel se raccrocher. C’était mignon de voir votre fille ou fils ou petit-enfant alors marcher de la sorte. Ca ne le serait pas si de nos jours il ou elle ne parvenait pas à marcher sans devoir se tenir à quelque chose. Un parent ou grand-parent est vraiment fier de la “prunelle de ses yeux”, parce que le petit bout se débrouillait bien. Et comment a-t’il commencé à vraiment marcher? C’est en fait relativement simple. Papa ou maman à ses côtés, l’encourageant. C’est une action que l’on entend pas. En pensée, on se représente les paroles “Viens, viens chez papa” ou “viens chez maman!” ou “viens chez mamy, chez papy!”
Le bambin regarde vers son papa ou sa maman. Puis soudain, il lache tout ce qui pouvait lui servir de soutien. En ce moment de grande victoire, il s’avance de lui-même à travers la pièce. Oui, “une image est plus éloquente que mille paroles.” Le film valait la peine d’avoir été tourné. Il y a toujours une première fois pour tout – les premiers pas – une étape importante pour les années de croissance. Nos enfants ou petits-enfants marchent depuis lors. Dieu soit loué!

La première lecture d’Évangile pour aujourd’hui nous montre les disciples secoués par une terrible tempête en Mer de Galilée. Et à la quatrième veille de la nuit, Jésus venant à eux, marchant sur la mer. Mais lorsque les disciples Le virent marchant sur les eaux, ils furent terrifiés, croyant voir un esprit, un fantôme. Et ils hurlèrent de terreur. Mais aussitôt, Il S’adressa à eux, les rassurant, montrant que c’était bien Lui. Alors Pierre Lui répondit que si c’était bien Lui, Il devait lui ordonner de venir jusqu’à Lui en marchant à son tour sur les eaux. Et Jésus dit à Pierre de venir. Alors Pierre quitta l’embarcation, et marcha sur la mer et se dirigea vers Jésus; mais voyant le vent, il prit peur et commença à couler, appelant le Seigneur à l’aide. Jésus lui attrapa aussitôt la main et le releva, lui disant “Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté?” Ils rentrèrent alors dans la barque, le vent cessa aussitôt, et les disciples présents adorèrent Jésus avec crainte, reconnaissant qu’Il était vraiment le Fils de Dieu.

Voyez Pierre, marchant là où il n’y avait pas de moyen visible pour le soutenir, comme votre enfant ou petit-enfant l’avait fait étant encore bébé. Quitter le berceau. Lâcher la table. Marcher là où il n’y avait pas le moindre appui. Ca semble terrifiant. Cependant, c’est un pas de géant accompli vers les choses que nous pouvons faire dans la vie. La plupart d’entre nous insistent pour rester dans la barque. Onze disciples étaient restés dans le bateau. Un seul eut assez de foi pour oser en sortir. Il n’y a qu’avec Jésus que nous pouvons nous avancer aussi loin en toute sécurité. Nous ne savons pas aller si loin sans prendre de risques. Les choses vraiment puissantes commencent quand nous osons nous avancer. Quand nous prenons des risques. Peut-être que le Seigneur nous demande de nous avancer pour une marche “miracle.” Où il n’y a pas le moindre appui visible. Le Seigneur nous appelle à nous détacher des gens sur qui nous nous sommes toujours appuyés. Le Seigneur nous appelle à nous détacher des choses et des lieux sur lesquels nous nous sommes toujours reposés. Ou peut-être tout simplement le Seigneur nous appelle-t’Il à nous détacher de la sécurité à laquelle nous avons toujours tenu.

Il y a 4 points essentiels à suivre si nous voulons entreprendre une marche “miraculeuse.”

1. Αssurons-nous que c’est bien avec le Seigneur Jésus. Pierre demanda “Seigneur, si c’est vraiment Toi..” (Mt 14,28). Soyons bien certains que le Seigneur nous demande de sortir du navire. Prions pour ça. Peu importe si le vent souffle fort, pour autant que c’est bien Jésus-Christ qui nous demande de venir.

2. Marchons tout ce qui nous donne un sentiment de sécurité. Nous devons sortir du bateau. Nous devons quitter la zone de sécurité dans laquelle nous nous trouvions.

3.”Μarchons sur l’eau.” Commençons à marcher sur un sol nouveau, ou l’eau, où nous n’avons jamais marché auparavant.
4.  Concentrons-nous corps et âme et esprit sur Jésus-Christ. Ne nous concentrons pas sur la situation. Ne prêtons pas attention à la tempête. Ne regardons pas le vent. Ne regardons pas les choses dont nous avons peur. Faisons ce que Pierre avait cessé de faire à mi-chemin vers Jésus. Restons en Celui Qui nous a appelés hors du bateau plutôt que de nous concentrer sur ce qui se trouve hors du bateau.

Lorsque notre bébé ou petit-enfant a finit par prendre ce risque, il commença à marcher là où il n’y avait pas le moindre soutien possible. Une étape majeure pour ses premières années de vie. Si le Seigneur Jésus-Christ nous demande de faire cela, alors nous sommes sur le point d’effectuer un bond prodigieux en avant dans notre vie. Nous nous apprêtons à abandonner le “naturel.” Nous allons goûter au “surnaturel.”

Amen.